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SNMP
Dans ce cours, nous allons parler de la gestion du réseau (Supervision).
On va examiner différents protocoles qui permettent de gérer l'ensemble d’un réseau, à l'aide d'un logiciel NMS.
Imaginez que vous ayez un grand réseau avec :
- des switch,
- des routeurs,
- des serveurs
- et plein de postes de travail…
Ne serait-il pas génial de pouvoir surveiller tous ces périphériques de manière centraliser ?
Eh bien, avec un logiciel de supervision, il est possible de surveiller tous les périphériques de son réseau.
Par exemple, dès qu’une interface tombe, il est possible de recevoir un e-mail ou même un texto sur son portable, afin de pouvoir être le plus réactif !
La plupart des appareils comme :
- les ordinateurs,
- imprimantes
- et routeurs,
partagent certaines caractéristiques.
Ils portent tous au moins une interface, une IP, ou même un nom.
C’est pourquoi une base de données avec des variables a été créée pour surveiller différentes choses de nos équipements réseau !
Ces données sont exploitées par le |protocole SNMP
SNMP s'exécute sur la couche application et se compose d'un gestionnaire et d'un agent SNMP.
Le gestionnaire SNMP est le logiciel qui surveillera les périphériques réseau.
Et |l’agent SNMP c’est ce qui tourne sur les périphériques réseau que l’on veut superviser !
La base de données, qui recense les différentes variables, est |appelée MIB !
Une MIB peut être une interface up ou down d’un routeur, ou bien même la charge d’un processeur.
Le gestionnaire SNMP vérifie régulièrement les MIB.
Et grâce à cette surveillance constante, il est possible de créer des graphiques sur 24h ou même sur un mois complet !
On peut aussi configurer des périphériques réseau via le protocole SNMP.
Ça peut être utile pour configurer un grand nombre de switch et routeur à partir d’un gestionnaire SNMP, sans être obligé de se connecter en Telnet ou SSH sur chaque équipement !
Un message | « SNMP GET » est utilisé pour interroger les informations.
Et un message| « SNMP SET » est utilisé pour écrire une configuration !

Le logiciel Centreon, qui utilise le cœur de Nagios, est un exemple de NMS.
C’est un outil de supervision !
Il en existe plein d’autres !
Comme les logiciels |ZABBIX, Eyes of network et Observium !
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Si vous voulez faire des tests, je vous conseille |Eyes of network, qui est gratuit et Français !
Sinon, vous avez |Centreon, qui reste le plus utiliser en entreprise !
Le logiciel de supervision, qu’on appelle aussi le gestionnaire ou le manager, enverra des messages | « GET SNMP » pour demander un état des différentes variables MIB, à peu près toutes les minutes.
Si par exemple une interface tombe, alors |une notification sera envoyée vers le gestionnaire SNMP ! On appelle ça une TRAP SNMP !
SNMP à |3 versions différentes :
- La version 1 est tellement ancienne qu'il est pratiquement impossible de la trouver sur un réseau en production !
- Les versions 1 et 2 utilisent toutes deux des chaînes de communauté comme mot de passe pour authentifier l'accès à l'agent SNMP.
Ces communautés sont envoyées en clair sur le réseau, ce qui n’est pas très sécurisé ! - Et la version 3 est le meilleur choix de nos jours, car elle prend en charge l'authentification basée sur les noms d'utilisateur et prend aussi en charge le cryptage.
Dans la V3, il y a 3 modes de sécurité différents :
- |-1 mode sans authentification ni cryptage.
- |-1 mode avec une authentification en MD5 ou SHA, mais toujours sans cryptage
- |-et 1 mode avec authentification et cryptage !
Supervision : Configuration SNMP
On va maintenant passer à la| configuration !
Dans la version 1 de SNMP, on crée d’abord une access-list pour n’autoriser que notre serveur de supervision.
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Ici le numéro de l’ACL est la 1.
Ensuite, on lui définit sa communauté avec la commande « snmp-server community ». Dans l’exemple, la communauté porte le nom de « Formation »
|Le « RO » qu’on voit juste après, signifie lecteur seul.
C’est-à-dire que le serveur de supervision ne pourra qu’interroger notre équipement.
Il ne pourra pas lui donner l’ordre de s’éteindre par exemple !
Après le « RO » on place notre numéro d’ACL !
La commande « snmp-server host » permet de définir l’adresse de notre serveur de supervision.
Et il ne faut pas oublier de préciser la communauté !
Et pour finir, il reste plus qu’à activer les trappes, pour que l’équipement envoie à notre serveur, tout changement d’état !
Pour cela, il faut lancer la commande « snmp-server enable traps ».
|La version 2 de SNMP est la version la plus utilisée aujourd’hui !
Il s’agit exactement de la version 2C !
Les commandes sont identiques, sauf que dans la commande | « snmp-server host » on doit préciser la version 2C !

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|Et pour finir, passons à la configuration du SNMP en version 3.
- |Ici, il faudra d’abord configurer le groupe SNMPv3
- |Ensuite, configurer le serveur de supervision.
- |Et configurer l’identification de ce même serveur !
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|Avec la commande « SNMP-server group », on lui spécifie une communauté qu’on nomme « Formation », suivi de la version 3.
Ensuite, on choisit |le type d’authentification parmi les 3 modes disponible.
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Viens après le| mode d’accès à la MIB.
C’est soit Read ou Write !
Et le « V1defaut » est une fonction sans restriction, car si on le souhaite, il est possible de donner des accès en lecteur ou écriture à certaines MIB.
|Ensuite, il faut configurer un login/mot de passe pour notre serveur de supervision !
Avec la commande « snmp-server user », on spécifie un nom de connexion, ici, on a choisi le nom Centreon, suivi de la communauté « Formation ».
Ensuite ont tag bien la V3, pour avoir le choix de l’authentification, ici en MD5, et on met le mot de passe de connexion du serveur de supervision !
|Et il reste plus qu’à identifier le serveur de supervision avec la commande « snmp-server host ».
La configuration SNMP est essentielle pour la surveillance efficace des réseaux. Dans la version 1, une access-list est créée pour autoriser le serveur de supervision, suivi de la définition de la communauté avec des privilèges de lecture seule. En version 2C, identique à la version 2, mais avec la spécification de la version 2C dans la commande "snmp-server host".
Enfin, pour la version 3, le processus est plus complexe, avec la configuration du groupe SNMPv3, y compris le choix du mode d'authentification et l'attribution d'un login/mot de passe pour le serveur de supervision. Une fois la configuration terminée, les trappes SNMP sont activées pour permettre à l'équipement d'envoyer tout changement d'état au serveur de supervision.
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FAQs
Qu’est-ce que la supervision réseau ?
La supervision réseau permet de surveiller et de gérer tous les périphériques d’un réseau, comme les routeurs, commutateurs, serveurs et postes de travail, afin d’identifier rapidement les problèmes et d’envoyer des alertes.
Qu’est-ce que SNMP et comment fonctionne-t-il ?
SNMP (Simple Network Management Protocol) est un protocole utilisé pour la gestion de réseau. Il fonctionne avec un agent SNMP installé sur les périphériques et un gestionnaire SNMP qui interroge les MIB (bases de données des variables) pour surveiller l’état des équipements.
Quelles sont les versions de SNMP et laquelle choisir ?
SNMP existe en versions 1, 2C et 3. La version 3 est recommandée car elle offre l’authentification et le cryptage, tandis que les versions 1 et 2C utilisent des communautés envoyées en clair et sont moins sécurisées.
Quels logiciels utiliser pour la supervision réseau ?
Les logiciels NMS populaires incluent Centreon, ZABBIX, Eyes of Network et Observium. Pour les tests, Eyes of Network est gratuit et en français, tandis que Centreon est largement utilisé en entreprise.
Qu’est-ce qu’un message TRAP SNMP ?
Une TRAP SNMP est une notification envoyée automatiquement par un périphérique à un gestionnaire SNMP lorsqu’un événement se produit, comme une interface tombée ou un problème de serveur.
Comment configurer SNMP sur un périphérique réseau ?
La configuration dépend de la version :
SNMP v1 : création d’une access-list et définition de la communauté en lecture seule.
SNMP v2C : identique à v1, mais avec la version 2C précisée.
SNMP v3 : configuration du groupe SNMPv3, choix du mode d’authentification, attribution d’un login/mot de passe et activation des trappes SNMP.
Pourquoi la supervision est-elle importante pour les réseaux ?
La supervision réseau permet de détecter rapidement les anomalies, d’améliorer la réactivité, de maintenir la disponibilité des services, et d’automatiser la gestion et la configuration des périphériques grâce à SNMP.
